Bateau
Rédigé par Antoine - 28 avril 2012
Classé dans : Non classé - Mots clés : aucun -
chat entre antoine et gael le 5 avril
Rédigé par Antoine - 06 avril 2012
20:49
moi: a+
Classé dans : Non classé - Mots clés : aucun -
Nouvelles
Rédigé par Antoine - 24 mars 2012
Classé dans : Non classé - Mots clés : aucun -
Quand on est motivé, on écrit.
Rédigé par Gaël - 15 mars 2012
Voilà, le WOMAD est terminé.
C'était vraiment sympa, on a pu parler avec les musiciens de Lo'Jo, qui
viennent de la même ville que nous, ainsi qu'avoir l'explication de la
chanson Smile, de Groundation, par Harrison Stafford lui-même (le
chanteur).
On a pu voir Lo'Jo 3 fois, et Groundation 2 fois, mais aussi Tinariwen,
Johnny Clegg, Frigg, Le Trio Joubran, et bien d'autres ! Nous avons
aussi goûté à un plat Jamaicain préparé par les deux chanteuses de
Groundation et de la crème anglaise faite par le bassiste et le
violoniste de Lo'Jo, ainsi que des biscuits de Reims, sauf qu'ils
n'avaient pas de biscuits de Reims alors ils ont utilisé des boudoirs et
des macarons roses (juste pour la couleur, parce que c'est joli le rose
qu'ils disent) et qu'ils ont mis du cointreau au lieu du champagne !
Donc ça avait pas grand chose à voir avec la recette de départ !
Ce qui était étonnant c'est que ce festival, qui rassemble tout de
même 15000 personnes par jour, sur 4 jours, commence à 11h, et fini à
minuit.
Ce qui fait que nous avons vu Groundation à 13h, et le lendemain à 17h,
quoi de plus étonnant pour nous que d'avoir un concert de reggae en
plein après-midi !
Du coup, à 20h on était claqués...
Bon sinon, notre voyage.
Très vite fait :
en Indonesie, on a tout fait en stop, mais on s'est souvent fait payer
le bus. Mais à Sumatra, le bus, c'est du caca. 5 personnes par ligne,
fumée de cigarettes, remous invivables, 40km/h en moyenne, ça secoue
dans tous les sens...
A Dumai, on a été profs d'anglais/animateurs de classe, nous 3 + Loic,
un français recupéré par le prof d'anglais qui ici, fait une sorte
d'echange avec les touristes : on bosse dans sa classe une ou deux
heures par jour, et il nous héberge et nous nourrit. Pour avoir son
contact, il faut causer avec les gens de la douane à l'arrivée au port
de Dumai.
On a fait une competition de cube a Jakarta, puis sommes allés a
Surabaya, ou nous avons rencontré un type qui nous à donné 100 euros
(=100 000 rupiah), et nous a aussi payé l'avion aller/retour à
Balikpapan, en Kalimantan (Borneo Est), où nous avons participé à une
autre compétition.
Puis le week end suivant nous en avons encore fait une, où du coup nous
connaissions plus de gens, que nous avions rencontrés dans les autres.
Nous sommes ensuite allés a Denpasar, sur l'ile de Bali, où nous devions
rencontrer un type qui pouvait nous emmener en Australie en bateau à
voile, ce qui aurait été pas mal, et nous aurait évité le problème de
visa : notre billet d'avion était le 8, et notre visa expirait le 7...
gogols que nous étions de croire que c'etait un mois, alors qu'en fait,
c'est 30 jours !
Mais ce bateau n'est jamais venu et nous avons vécu une suite de
reloutages de gens qui disent "je vais vous aider, voila mon numéro,
dormez chez moi ce soir", et qui finalement ne répondent pas au tel, et
nous font poireauter.
Mais finalement nous avons fait la rencontre de Pol, un franco-colombien
expatrié à Sanur, en 'banlieue' de Denpasar, qui nous a hébergé et fait
profité de son humour et de sa piscine pendant quelques jours ! Merci
encore à toi, Pol. Notre cadeau pour lui a été un rubik's cube et 3
pages d'explications pour le résoudre ! ce qu'il a fait, d'ailleurs.
L'arrivée en Australie a été, euh, comment dire, euh, chère. Le kebab
à 11,5$, sans les frites, par exemple. Et un exemple plus récent avec
le festival WOMADelaide, la bière à 7$...
Ne sachant pas où dormir à Darwin, nous avons essayé de faire du stop
pour sortir de la ville, avec Alexia, une fille rencontré dans l'avion.
Et un mec est passé, et nous a dit "Where are you going to ?", et Alexia
lui a repondu. Le mec pas dupe nous a du tac au tac parlé en francais,
puis payé la nuit à nous trois dans le backpacker juste a côté.
Sympa.
Les nuits suivantes nous les avons passé chez une couchsurfeuse (couchsurfing.org),
très sympathique, chez qui nous avons pu nous reposer et prendre des
pythons dans nos mains et sur nos corps. C'était assez interessant !
Nous sommes ensuite partis en stop, et avons fait une escale à Katherine, chez Kelly, une couchsurfeuse très sympatique.
Nous avons aussi essayé de faire du stop pour repartir de là, et bien on
est resté toute la journee au soleil, de 9h a 16h30, et avons bien
cramé !!
Et la un type nous a payé un backpacker, pour 2 nuits. Encore !
(backpacker est un raccourci pour backpackers accomodation, qui signifie
litteralement : hebergement pour voyageurs en sac a dos. Sauf que ici,
ça ne coute jamais moins de 20$ la nuit, pour les dortoirs les moins
chers. Nous n'avons pas la même definition de backpackers !!!)
Du coup après ces deux jours, que nous avons passé à manger des pâtes à
la carbonara, nous avons retenté le stop, non sans chapeaux, et cette
fois, ça à marché !
Nous avons fait 100km avec un type assez bizarre. 100km est une distance
ridicule dans le désert. Les villes sont écartées d'au moins 200km, et
encore, ville = environ 150 habitants !
Nous avons été pris par un camion aussi, et vu beaucoup de road trains,
ces gros camion dont on parle souvent, qui sont effectivement assez
impressionants !
Le notre n'en etait pas un, mais juste un "oversize"... déjà pas mal !
A Alice Springs nous avons rencontré des aborigenes qui nous ont
hébergés, l'un d'eux était de la génération des "enfants volés",
renseignez vous, c'est assez flippant ce qui s'est passé à cette époque !
Nous avons continué le stop le lendemain et nous sommes arrêtés dormir
chez un vieux couple rencontré sur une station essence à côté d'Uluru.
Ils nous ont appris un nombre de choses assez impressionant et ont cassé
nos clichés (les miens surtout) et rêves à propos du mode de vie des
aborigènes, avec qui ils vivent depuis très longtemps, et qu'ils
connaissent très bien.
Puis nous sommes arrivés a Adelaide, où nous avons été chez Jari, encore
un couchsurfer, celui dont je parle dans l'article précédent.
La ville d'après a été Melbourne, où nous avons dormi d'abord chez Tim
McMahon, un cubeur local, qui organisait une competition à laquelle nous
avons participé, puis chez un couchsurfer, puis nous avons apprit
l'existence du collectif "food not bombs", litteralement "de la
nourriture, pas des bombes", qui fait à manger et offre gratuitement
dans la rue, tous les mardis, jeudis, et dimanches, si mes souvenirs
sont bons ! (ce qui est loin d'être sûr)
Là nous avons fait la connaissance de Vaughan (prononcez Vonne), habitant d'un demi squat dans la banlieue de Melbourne. Nous avons passé une semaine chez eux, et fait de la slackline, des rencontres, croisé Felix mon cousin en ville, ainsi qu'Arthur, un monocycliste français, que je connaissais d'avant.
Et bien évidemment, nous avons mangé à "Lentil as Anything", encore et toujours.
Puis nous sommes retournés à Adelaide, où nous sommes maintenant !
La suite est absolument incertaine, nous vous donnerons (peut-être)
des nouvelles plus tard, si le courage d'écrire un article reviens !
A bientot !
Classé dans : Non classé - Mots clés : aucun -
Petite histoire sans morale ni conclusion
Rédigé par Gaël - 07 mars 2012
Ce resto s'appelle "Lentil as anything", le principe étant "donnez ce que vous voilez, ce que vous pouvez", et ici, en Australie, ça marche plutôt bien. Avant de commencer à manger, le type, plutôt grand, barbu, et qui aurait besoin de lunettes, prend un flyer sur une étagère, d'un festival. Et qu'est-ce qu'il voit ? Lo'Jo dans les têtes d'affiche !! et le festival a lieu dans 2 semaines !
Alors tous deux ils épluchent le flyer, qui pour un flyer est plutôt grand : 2 feuilles A4 recto/verso, astucieusement pliées, et essayent de voir quels autres groupes de ouf pourraient bien y passer. Ils trouvent alors une liste, avec dedans Groundation, Tinariwen, Staff Benda Bilili, Mad Professor, Tété, et bien d'autres. La liste compte une 60aine de noms, du monde entier. "crazy!" se disent-ils ! Puis leur vient la question fatidique : "mais, combien ça coute ?"
La réjouissance de départ s'est vite envolée lorsque leurs yeux se sont posés sur "day passes from 94$ - 4 day passes from 252$". On les comprend aisément, n'est-il pas ?
Mais vite ils se sont dit qu'ils pourraient être bénévoles, peut-être !
À côté d'eux il y avait alors un couple, qui mangeait aussi, et le type, le grand barbu qui aurait besoin de lunettes, a utilisé ses talents de chigneur pour emprunter le téléphone de l'autre type, dans le but de base d'envoyer un message à son cousin pour lui demander s'il avait eu vent de ce festival.
L'autre type, un blond qu'avait l'air plutôt sympa, répond direct "yeah no worries, i got unlimitted texts and calls, use it as you need !". Bon du coup, le premier type n'a pas résisté, et a demandé si l'internet était, lui ausi, illimité. Ce qui était le cas.
Les des jeunes gens dont on parle depuis le début a donc profité de l'occasion pour appeler divers employeurs potentiels, le cousin du type, mais aussi le festival, grace au numéro qu'ils ont trouvé sur le site !
Mais bon, la recherche de bénévoles était finie depuis janvier. glap.
Mais le type n'a pas perdu espoir, et a pensé à sa gentille maman, et à son amie Myriam, qui, selon sa mémoire en carton, connait plutôt bien Denis Péant. Grace au superbe Iphone4 du voisin, il lui a alors envoyé un email, puis rendu son tel au monsieur, et tous ont pu finir leurs repas et quitter le restaurant, après avoir mis quelques pièces dans la boîte...
Après quelques jours et quelques réponses semi-négatives, nos 2 débiles décident d'envoyer un mail secret, à une adresse qu'ils ont eu par magie (oui, moi je sais, je suis narrateur omniscient, et je laisse au lecteur le plaisir d'imaginer une partie du récit !), et le lendemain, une réponse inattendue était dans leur boite mail : "vous êtes sur la liste des invités, voici les indications poir récupérer vos pass [...]" !
Oui, tout ça pour rendre jaloux nos rares lecteurs, et surtout pas pour dire que nous sommes toujours en vie malgré le froid (des fois il fait 15°, voire moins, et la nuit, il caille), et que nous rencontrons des gens sympa mais que des fois on aurait plaisir à être calés dans une pitite maison !!
Le festival commence après-demain, on a même un endroit pour dormir, chez un gars sympa qui fait des programmes de sécurité pour des prisons mais qui est triste parce que le monde pourrit et que on a de la chance d'être optimistes, nous.
Sinon, avant ça, on a aussi passé une semaine dans un squat, avec des gens sympas, et on a acheté de la laine et des aiguilles 6.5 pour Roxane, et moi je suis obligé de marcher en tongs parce que j'ai des épines dans un pied mais j'ai la flemme de les enlever.
vous avez AUSSI le droit de nous donner des nouvelles, ça nous ferait plaisir : roxane.balan@gmail.com et gagou9@gmail.com !
Ah,et aux dernières nouvelles (ce midi chez nous), stoine était a Phuket en Thailande, après avoir passé une journée clandestine en Birmanie, d'où il s'est fait gentillement renvoyé (pas de craintes, tout s'est bien passé !), et là il essaie de trouver un bateau pour l'Inde.
liens :
festival WOMAD : womadelaide.com.au
Lentil as Anything : lentilasanything.com
Classé dans : Non classé - Mots clés : aucun -
«précédentepage 3 sur 5suivante»